Marc J. Mazerolle - 14 novembre 2019 - Université Laval
Marc J. Mazerolle, professeur au département des sciences du bois et de la forêt, Université Laval La vie de bestiole en paysage anthropisé: entre les étangs, les fleurs et le bois. Certains groupes comme les amphibiens et les insectes pollinisateurs subissent des déclins importants qui sont souvent associés à des perturbations de leur habitat. Ces perturbations peuvent modifier les mouvements, la sélection d'habitats, la condition des individus et leur effort reproducteur. Ces effets sont souvent évalués à partir d'études d'observation sur le terrain. Néanmoins, les populations animales sont difficiles à échantillonner, ce qui peut entraîner une sous-estimation des variables d'états (présence, abondance) ou de changements entre les états (survie, recrutement). Certains dispositifs et approches statistiques permettent d'estimer les paramètres démographiques de populations animales en tenant compte de la probabilité de détection imparfaite. Je présente ici trois applications de ces méthodes afin d'évaluer l'importance de certains éléments du paysage pour les anoures, les salamandres, et les communautés d'abeilles sauvages.