Philippe Genty Voyageurs Immobiles 2010 Full LIVE HD
Acteurs, danseurs, mimes, chanteurs et marionnettistes, ils sont tout cela à la fois, les sept artistes pluridisciplinaires réunis par Philippe Genty. Cette fresque poétique, parfois croquignolesque, porte le sceau d’un créateur hors normes, qui stimule l’imaginaire d’un public entraîné dans les pas hésitants d’un groupe d’êtres, confrontés à leurs rêves et leurs cauchemars. Le périple commence en haute mer, dans des boîtes de carton où les personnages, tels des éclaireurs de l’humanité, affrontent la tempête, corps de bébés chiffons à têtes humaines. Il se termine dans un désert balayé par le vent, où le papier kraft dessine des reliefs inhospitaliers. Pendant près de quatre-vingt-dix minutes, ce voyage immobile à travers le temps, à travers les paysages intérieurs dévorés par les obsessions, déroule des saynètes séduisantes, parfois étirées en longueur, sans vraiment construire une histoire. Qu’importe, les inventions visuelles de cet illusionniste génial, épaulé par la danseuse Mary Underwood, se nourrissent de borborygmes, de chants traditionnels, d’invectives dignes d’une tour de Babel. « Voyageurs immobiles » apparaît comme un plongeon dans l’inconscient, comme la métaphore d’un monde bousculé, déplacé, comme un conte de fées pour adultes qui tient en haleine une salle émerveillée et touchée en plein cœur. L’esthétique de Philippe Genty a pris quelques rides, mais pas son cœur.
Acteurs, danseurs, mimes, chanteurs et marionnettistes, ils sont tout cela à la fois, les sept artistes pluridisciplinaires réunis par Philippe Genty. Cette fresque poétique, parfois croquignolesque, porte le sceau d’un créateur hors normes, qui stimule l’imaginaire d’un public entraîné dans les pas hésitants d’un groupe d’êtres, confrontés à leurs rêves et leurs cauchemars. Le périple commence en haute mer, dans des boîtes de carton où les personnages, tels des éclaireurs de l’humanité, affrontent la tempête, corps de bébés chiffons à têtes humaines. Il se termine dans un désert balayé par le vent, où le papier kraft dessine des reliefs inhospitaliers. Pendant près de quatre-vingt-dix minutes, ce voyage immobile à travers le temps, à travers les paysages intérieurs dévorés par les obsessions, déroule des saynètes séduisantes, parfois étirées en longueur, sans vraiment construire une histoire. Qu’importe, les inventions visuelles de cet illusionniste génial, épaulé par la danseuse Mary Underwood, se nourrissent de borborygmes, de chants traditionnels, d’invectives dignes d’une tour de Babel. « Voyageurs immobiles » apparaît comme un plongeon dans l’inconscient, comme la métaphore d’un monde bousculé, déplacé, comme un conte de fées pour adultes qui tient en haleine une salle émerveillée et touchée en plein cœur. L’esthétique de Philippe Genty a pris quelques rides, mais pas son cœur.