DENKMAL Python Christian - 21 - Bataille de MORGARTEN 15 novembre 1315
Réf. Dictionnaire historique de La Suisse : Dans la vision traditionnelle, Morgarten est la première bataille des Confédérés pour leur liberté et leur victoire scelle le destin de leur alliance (Mythes fondateurs). Plus récemment est apparue une perspective différente: en plaçant les Waldstätten dans un contexte plus large que celui de la Confédération dont ils sont le noyau, on s'aperçoit qu'après le 15 novembre 1315, les tensions en Souabe et en Suisse centrale subsistent et que les Habsbourg ne sont pas définitivement affaiblis. Plus que l'événement lui-même, c'est la signification centrale qu'on lui a donnée ultérieurement dans l'histoire de la Confédération qui est importante. A la fin du Moyen Age, on organisait des commémorations religieuses de portée locale (Commémoration de batailles). Aux XIXe et XXe s., le culte du souvenir, laïcisé, se manifesta par des journées commémoratives, par l'érection d'un monument en 1908 au Buchwäldli (sur sol zougois), par l'institution en 1912 du tir de Morgarten et par celle, en 1957, du tir au pistolet de Schornen (comm. Sattel). Près de la chapelle de Morgarten (mentionnée dès le début du XVIe s.) à Schornen, on a aménagé en 1965, à l'occasion de la célébration nationale du 650e anniversaire, une place du souvenir qui accueille aujourd'hui encore les fêtes annuelles organisées par la commune de Sattel, le district et le canton de Schwytz, en collaboration avec le canton de Zoug. Le terrain où se trouvent la chapelle, la place et la tour de la Letzi est géré par la Fondation des écoliers suisses pour la conservation du champ de bataille de Morgarten (créée en 1965). La façade de l'hôtel de ville de Schwytz s'orne d'une fresque de Ferdinand Wagner (1891), qui a marqué l'imagerie de Morgarten. Le culte du souvenir se rattache à une vision traditionnelle des événements de 1315, qui subsiste à côté des analyses plus récentes tendant à réévaluer leur portée. Cette vision traditionnelle était notamment celle du film de Leopold Lindtberg, Le landamman Stauffacher (1941) qui racontait les événements avant le déclenchement de la bataille et contribua à la propagande de la défense spirituelle. Auteur(e): Josef Wiget / PM
Réf. Dictionnaire historique de La Suisse : Dans la vision traditionnelle, Morgarten est la première bataille des Confédérés pour leur liberté et leur victoire scelle le destin de leur alliance (Mythes fondateurs). Plus récemment est apparue une perspective différente: en plaçant les Waldstätten dans un contexte plus large que celui de la Confédération dont ils sont le noyau, on s'aperçoit qu'après le 15 novembre 1315, les tensions en Souabe et en Suisse centrale subsistent et que les Habsbourg ne sont pas définitivement affaiblis. Plus que l'événement lui-même, c'est la signification centrale qu'on lui a donnée ultérieurement dans l'histoire de la Confédération qui est importante. A la fin du Moyen Age, on organisait des commémorations religieuses de portée locale (Commémoration de batailles). Aux XIXe et XXe s., le culte du souvenir, laïcisé, se manifesta par des journées commémoratives, par l'érection d'un monument en 1908 au Buchwäldli (sur sol zougois), par l'institution en 1912 du tir de Morgarten et par celle, en 1957, du tir au pistolet de Schornen (comm. Sattel). Près de la chapelle de Morgarten (mentionnée dès le début du XVIe s.) à Schornen, on a aménagé en 1965, à l'occasion de la célébration nationale du 650e anniversaire, une place du souvenir qui accueille aujourd'hui encore les fêtes annuelles organisées par la commune de Sattel, le district et le canton de Schwytz, en collaboration avec le canton de Zoug. Le terrain où se trouvent la chapelle, la place et la tour de la Letzi est géré par la Fondation des écoliers suisses pour la conservation du champ de bataille de Morgarten (créée en 1965). La façade de l'hôtel de ville de Schwytz s'orne d'une fresque de Ferdinand Wagner (1891), qui a marqué l'imagerie de Morgarten. Le culte du souvenir se rattache à une vision traditionnelle des événements de 1315, qui subsiste à côté des analyses plus récentes tendant à réévaluer leur portée. Cette vision traditionnelle était notamment celle du film de Leopold Lindtberg, Le landamman Stauffacher (1941) qui racontait les événements avant le déclenchement de la bataille et contribua à la propagande de la défense spirituelle. Auteur(e): Josef Wiget / PM